Le Premier Secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, joue désormais la carte de l’homme fort du pays, le chef d’état-major de l’armée nationale populaire algérienne, le général Saïd Chengriha, dans une course à couteaux tirés pour l’élection présidentielle, prévue en principe en décembre prochain.
Reprenant les éléments de langage utilisé à profusion par le général Saïd Chengriha, Youcef Aouchiche n’a pas manqué de faire remarquer la semaine écoulée, à l’ouverture de la session ordinaire du Conseil national du parti, que « jamais le pays n’a été confronté à des défis d’une telle ampleur, ni être exposé à des menaces aussi graves ciblant sa sécurité intérieure ».
Le chef du FFS a ainsi invité les acteurs politiques algériens, syndicats et citoyens, à le rejoindre dans sa démarche pour sortir le pays de l’improvisation et dépasser les blocages qui entravent son développement économique et social. Il a aussi appelé à un nouveau rapport avec les algériennes et les algériens pour rompre avec la logique du Néo-patrimonialisme.
Les messages de Youcef Aouchiche ne sont pas anodins. Ils ont été émis à la veille du 7ème Sommet du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) que le régime a voulu présenter comme un rendez-vous capital pour soigner son image.