Entre le 4 septembre et le 4 octobre, plus de 350 personnes ont été arrêtées au Burkina Faso pour des « faits d’observation hostiles » ou « d’espionnage de nature terroriste », a annoncé jeudi le ministère burkinabé de la Sécurité.
Durant cette période, les forces de police et de gendarmerie ont procédé à l’interpellation de 358 individus sur l’ensemble du territoire national, dont 63 dans la capitale, Ouagadougou, selon un communiqué du ministre Mahamoudou Sana.
Le ministre a également révélé que les contributions citoyennes aux centres d’appel ont enregistré 726 dénonciations. Il a salué le professionnalisme des forces de défense et de sécurité (FDS) et le sens du patriotisme des citoyens en matière de sécurité, tout en les encourageant à continuer cet engagement.
Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté à des attaques de groupes terroristes, qui ont causé plus de 26 000 morts parmi les civils et militaires, d’après l’ONG Acled, qui recense les victimes de conflits à travers le monde.