L’ONUDC (Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime) a organisé cette semaine une conférence régionale, qui a réuni les experts d’une dizaine de pays, sur le renforcement des réponses législatives et opérationnelles contre les trafics illicites d’armes à feu dans la bande sahélo-saharienne.
L’objectif de cette conférence consistait à donner aux participants l’occasion d’améliorer leur connaissance de l’état des cadres juridiques et des mécanismes opérationnels nationaux des pays ciblés, en rapport avec le protocole des armes à feu additionnel à la Convention de Palerme.
Selon l’ONUDC, l’homogénéisation de ces cadres juridiques est une étape indispensable pour une lutte efficace contre les facteurs hautement déstabilisateurs qui s’activent dans la région, parmi lesquels le terrorisme et la montée en puissance du trafic de drogue.
De zone de transit sur la route transatlantique, l’Afrique de l’ouest est devenue un centre de production et de consommation de drogue avec, dans plusieurs pays, des officines de fabrication de drogue de synthèse. Lié au trafic de drogue, à la criminalité transnationale organisée et au terrorisme, le trafic d’armes à feu porte atteinte à la sécurité des populations, à la paix, à la stabilité et au développement.
En marge de la cérémonie d’ouverture de la Conférence, l’ambassadeur du Japon au Sénégal Takashi Kitahar a annoncé « la mise en place d’une initiative intégrée dénommée « Contribution de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime à la Stratégie Intégrée des Nations Unies pour le Sahel – 2013 – 2017 ». L’empire du Soleil levant a investi plus de 6 millions de dollars US pour la réalisation de cette initiative visant à renforcer les capacités des systèmes nationaux de justice pénale.