Un sommet spécial sur le thème de l’opérationnalisation de la force multinationale de la Commission du Bassin du lac Tchad (CBLT) destinée à lutter contre le groupe terroriste nigérian Boko Haram, se tiendra le 25 septembre à New York, en marge de la prochaine Assemblée Générale des Nations Unies.
A l’ordre du jour de cette réunion, qui verra la participation des dirigeants de la région, figure la question de la contribution de la communauté internationale aux efforts tendant à mettre fin aux activités de la secte terroriste, qui menacent la stabilité de la région.
Selon le sous-secrétaire général de l’Onu et Coordonnateur humanitaire régional pour le Sahel, Lanzer Toby, ces assises seront l’occasion de la présentation d’une demande en vue de l’augmentation de cet appui « tant en faveur d’une action humanitaire que pour le développement ».
Les pays du Bassin du lac Tchad avaient convenu, au mois de janvier, à Yaoundé, de la mise en place, sous l’égide de l’ONU, d’une force conjointe mixte d’intervention. La CBLT a été créée en 1964 par quatre pays riverains du Lac Tchad : Tchad, Cameroun, Niger et Nigeria.
Forte de quelque 10.000 éléments, la nouvelle structure, placée sous l’égide de l’Union Afrique, n’est pas encore effectivement opérationnelle sur le terrain. Le groupe terroriste Boko Haram qui sévit depuis 2009 dans le nord du Nigeria et dans le bassin du lac Tchad, avec des incursions fréquentes au Niger, au Tchad et au Cameroun, a fait près de 20.000 victimes et a provoqué le déplacement de plus de 2 millions de personnes.