L’état-major des forces armées françaises a indiqué jeudi 15 novembre que sept jihadistes ont été tués dans le nord du Mali par un raid mené par des soldats français de l’opération Barkhane dans la nuit du dimanche au lundi.
Parmi les terroristes tués, figure « très probablement » Al-Mansour Ag Alkassim, le chef d’une faction du Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans liée à al-Qaïda, principale alliance jihadiste du Sahel. Al-Mansour Ag Alkassim est la cible principale visée par la force Barkhane. Des messages audios de condoléances en langue tamasheq publiés sur les réseaux sociaux tendent à confirmer sa mort.
Le groupe terroriste opérant dans le centre du Mali, surnommé par les militaires Katiba « 3-Alpha », était surveillé par un drone qui évaluait leurs effectifs à une cinquantaine d’hommes. Un groupe qui était bien connu des renseignements mais dont le chef restait un mystère. L’opération s’est déroulée de nuit, lors d’un raid héliporté menait par le COS, les forces spéciales françaises. Ces militaires d’exception sont généralement chargés de traquer et neutraliser les chefs de guerre les plus dangereux.
L’opération a permis en outre de saisir des armes et des composants servant à la fabrication de bombes artisanales. Selon une source militaire ce raid serait lié à des combats entre Barkhane et un groupe lourdement armé qui s’étaient déroulés dans la même région à Ndaki le 16 octobre 2018 dernier.