Selon Candice Tresch, porte-parole du Pentagone, la priorité n’est plus à la lutte contre le terrorisme islamiste en Somalie, à Djibouti et en Libye. Il a déclaré que «Cette réorganisation spécifique permettra de réduire les forces d’environ 10 % au cours des prochaines années, ce qui représente une fraction des 7 200 membres du personnel opérant en Afrique».
L’assistance américaine se refocalisera sur le partage de renseignements, les conseils techniques et la formation. S’exprimant sous couvert d’anonymat à Reuters, un responsable américain a déclaré que la réduction des troupes s’effectuera sur les trois prochaines années et pourra s‘étendre à d’autre pays comme le Kenya, le Cameroun ou encore le Mali.
Cette annonce tombe au moment où la Force conjointe antiterroriste du G5 Sahel est face à une crise existentielle provoquée par des problèmes de financement. Des doutes ont également étaient émis sur sa capacité opérationnelle à lutter contre les jihadistes.
Alors que les Etats-unis se retirent du continent, la russie a signé 19 accords de coopération militaire en Afrique subsaharienne depuis 2014. De son côté, la Chine a ouvert l’année dernière sa première base militaire africaine à Djibouti.