Une centaine d’écoles ont fermé au Niger en raison des menaces de groupes djihadistes, a annoncé jeudi le Bureau des Nations unies de la coordination des affaires humanitaires (Ocha) basé à Niamey.
Dans la région de Tillabéri (sud-ouest), « 33 écoles ont temporairement suspendu leurs activités » et « 18 écoles ont dû fermer » à cause « des menaces et exactions des groupes armés », indique un communiqué d’Ocha.
Ces établissements se trouvent dans la commune de Torodi, près du Burkina Faso, et dans les zones d’Ayorou et Abala, proches du Mali.
Dans le sud-est du Niger, plusieurs dizaines d’autres écoles scolarisant, notamment des enfants déplacés nigériens et des réfugiés nigérians sont restées fermées depuis 2017 face à la persistance des violences de Boko Haram dans la région de Diffa, frontalière du fief des insurgés islamistes dans le nord-est du Nigeria, selon l’ONU.
De nombreuses zones de la région de Tillabéri sont connues pour les violences des groupes armés tuant, enlevant des civils » et « brûlant les écoles et pillant les maisons, les entreprises et le bétail », a déploré, la semaine dernière, la représentation locale du Haut-commissariat de l’ONU aux réfugiés (HCR).