L’état-major des armées françaises a annoncé lundi qu’une quinzaine de jihadistes du Front de libération du Macina ont été « mis hors de combat » le samedi dans une frappe aérienne au centre du Mali.
Le raid aérien a été effectué dans la région de Dialoubé, au nord de Mopti, en coordination avec les forces armées maliennes, par deux Mirage 2000 basés à Niamey.
Cette opération est intervenue alors que le Premier ministre français Edouard Philippe effectuait une visite au Mali.
La force militaire française Barkhane dispose de 4.500 soldats dans les pays du Sahel, dont 2.700 sur le territoire malien.
Le chef de la katiba Macina (autre nom du groupe), Amadou Koufa, a été tué lors d’une opération militaire de la force française Barkhane le 23 novembre dans le centre du Mali.
Par ailleurs, au moins deux militaires et un civil maliens ont été blessés et deux assaillants tués, le dimanche, dans une attaque suicide impliquant deux véhicules contre un camp militaire où sont stationnés des instructeurs européens, aux environs de Bamako, selon de sources concordantes.
C’est le centre de formation et de formation de la mission européenne au Mali (EUTM Mali), situé à Kuolikoro, où opère le contingent militaire espagnol qui a été pris pour cible par les deux attaques consécutives, à la voiture piégée et avec des armes d’assaut, dans lequel les deux soldats maliens ont été blessés.
Le vendredi soir trois Casques bleus de l’ONU au Mali en permission ont été tués par des bandits présumés sur une route menant de la capitale Bamako en Guinée voisine, a indiqué samedi la Minusma.