La première Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Commission climat pour le Sahel a adopté, lundi à Niamey, un plan d’investissement de près de 400 milliards de dollars étalé sur la période 2019-2030 pour réduire l’impact du dérèglement climatique sur le Sahel en termes de désertification et d’instabilité.
Outre le Plan d’Investissements Climat pour la Région du Sahel (PIC-RS), les chefs d’Etat et de gouvernements des pays membres de la Commission ont adopté un Programme Régional Prioritaire (PRP), indique le communiqué final de la Conférence.
Le Roi Mohammed VI avait annoncé, dans un message lu à l’ouverture de cette premier Conférence, l’engagement du Maroc à prendre en charge les études de faisabilité pour finaliser le PIC-RS.
Le souverain marocain a également mis en garde contre les impacts considérables du dérèglement climatique sur le Sahel, notamment sur la baisse des réserves en eau et la désertification. Le « combat pour la justice climatique est, pour les Africaines et les Africains, un combat pour l’accès à une vie meilleure et digne ainsi qu’à un avenir prometteur », a souligné le roi Mohammed VI.
La Commission de la région du Sahel a été lancée en novembre 2016 à Marrakech, lors du Sommet africain de l’action, tenu à l’initiative du Roi Mohammed VI en marge de la COP22, avec deux autres commissions sous-régionales, à savoir la Commission du Bassin du Congo et la Commission des Etats insulaires.