Le ministère burkinabè de l’Energie a indiqué que l’Union européenne (UE) constitue un grand acteur du plan solaire « Yeleen » doté d’un montant d’environ 2,524 milliards de F CFA, a pour objectif d’accroitre l’électrification rurale.
L’UE accompagne également le Burkina Faso avec une centrale de 43 MW et 10 MWH de stockage, une première en Afrique. Entre 2019 et 2020, le secteur de l’énergie burkinabè va connaître un boom significatif, a estimé la même source.
Ainsi, dans le cadre du programme « Yeleen », il est prévu l’installation de 100 mini centrales solaires dans les localités rurales pour 50 000 ménages et le déploiement de 100 000 kits solaires pour 100 000 ménages à l’horizon 2020, selon le ministère.
Par ailleurs, sur les 700 milliards F CFA qui ont été décaissés par le Fonds européen de développement, des discussions sont en cours sur un projet de construction de l’interconnexion électrique entre le Burkina Faso et le Ghana ».
A noter que le Premier ministre burkinabè, Christophe Joseph Marie Dabiré, s’est entretenu, récemment à Ouagadougou, avec le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, de la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou et de la construction de l’autoroute devant relier les capitales des deux pays.
A l’issue de cette rencontre, il a été annoncé qu’une étude sera menée afin qu’outre le transport de marchandises, le chemin de fer fasse revivre toutes les petites localités traversées et dynamiser leur économie.
A l’horizon 2021, l’autoroute sera à Bouaké, a déclaré le ministre ivoirien, faisant état de l’achèvement des études au niveau du Burkina Faso. Les discussions sont en cours pour le début de la première phase de l’autoroute entre Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, a-t-il, d’autre part, ajouté.
Concernant un projet de l’électrification, le Burkina Faso et la Banque africaine du développement (BAD) ont signé, récemment, trois accords de financement portant sur l’électrification rurale, la lutte contre l’invasion des chenilles légionnaires et la création de la Banque agricole du Faso.
La première convention, sous forme de prêt d’un montant d’environ 6,311 milliards de F CFA, est destinée à la création d’une banque d’agrobusiness, la Banque agricole du Faso (BADF). Les deux autres conventions, sous forme de dons, s’inscrivent dans le cadre de l’initiative « Désert à l’énergie » et la lutte contre l’invasion des chenilles légionnaires. « Désert à l’énergie » est une composante de l’électrification rurale du Programme « Yeleen » qui est doté d’un montant d’environ 2,524 milliards de F CFA.
Dans la même marche du développement du pays, la compagnie minière Savary Gold a lancé un programme d’exploration de 2 millions de dollars sur son projet aurifère Karankasso, au Burkina Faso. Ce projet consistera en 7 365 m de forage à la moto-tarière et 15 700 m de forage à circulation inverse.
Le programme est en cours d’exécution, alors même que la compagnie travaille à la conclusion d’un accord contraignant pour officialiser l’intérêt exprimé par la compagnie canadienne SEMAFO pour l’acquisition de Savary.