Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est dit « préoccupé » par le nombre de nouveaux cas d’Ebola dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), tout en réitérant l’appui de l’ensemble du système des Nations-Unies aux efforts déployés pour mettre fin à l’épidémie, dans un communiqué.
Le chef de l’ONU applaudit la bravoure des personnels de la sécurité, de la santé et des organisations humanitaires qui ont risqué leur vie dans un environnement difficile marqué par les conflits et l’insécurité, notamment les attaques contre les centres de traitement Ebola et les établissements de santé. Ils ont vacciné plus de 100.000 personnes et sauvé la vie de centaines de personnes qui ont contracté la maladie, a poursuivi le porte-parole dans le communiqué.
En dépit de ces efforts, l’épidémie en est à son dixième mois et a fait plus de 1.000 victimes, a-t-il toutefois déploré.
Par ailleurs, la Mission des Nations unies au Congo (Monusco) s’est dit prête à soutenir les autorités congolaises pour éviter un dysfonctionnement de la justice au lendemain de l’évasion de deux assassins présumés des experts onusiens en République démocratique du Congo.
Une dizaine de détenus se sont évadés mardi de la prison centrale de Kananga. Parmi eux, deux prisonniers (Évariste Ilunga Lumu et Tshiaba Kanowa) qui se trouvaient en détention préventive dans le cadre de l’enquête sur le meurtre de Zaida Catalan et Michael Sharp, deux experts de l’ONU, tués le 12 mars 2017 au Kasaï (centre).
Les deux experts de l’ONU, la Suédoise d’origine chilienne Zaida Catalan et l’Américain Michael Sharp, ont été tués au Kasaï où ils enquêtaient sur des fosses communes dans le cadre d’un conflit armé qui a éclaté après la mort du chef coutumier Kamuina Nsapu tué par les forces de sécurité le 12 août 2016.