CPS : 12ème retraite du Conseil de Paix et de Sécurité de l’UA à Skhirat

Le Conseil de Paix et de Sécurité (CPS) de l’Union Africaine (UA) tient sa douzième retraite du 24 au 26 juin 2019 à Skhirat, Maroc, a indiqué le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale.

Les 15 Etats membres du CPS qui prennent part  à cette réunion sont la République algérienne démocratique et populaire, la République d’Angola, la République du Burundi, la République de Djibouti, la République Gabonaise, la République de Guinée Equatoriale, la République du Kenya, le Royaume du Lesotho, la République du Libéria, la République Fédérale du Nigéria, la République du Rwanda, la République de Sierra Leone, la République Togolaise, la République du Zimbabwe et le Royaume du Maroc, a précisé le ministère dans un communiqué samedi.

Cette retraite, qui se tient à la veille de la prochaine présidence du Royaume du Maroc du CPS, est une reconnaissance renouvelée de son leadership et de ses actions constructives en faveur de la paix et de la stabilité en Afrique, ainsi que de son dynamisme positif au sein de l’UA et de ses organes, principalement le CPS, a relevé la même source.

Elle s’inscrit dans le prolongement de la tenue des retraites précédentes de cet organe, ayant débattu, en particulier, de ses méthodes de travail, ainsi que de la paix et de la sécurité en Afrique.

La retraite de Skhirat examine les thématiques suivantes : L’action du CPS pour la prévention et la consolidation de la paix en Afrique, les méthodes de travail de cet organe panafricain, ainsi que les défis de la gestion des crises et le règlement des conflits en Afrique.

Il convient de préciser que le Royaume du Maroc est membre du CPS pour un mandat de deux ans (2018-2020), durant lequel il accorde une importance particulière au processus de réforme de cet organe central de l’Architecture de paix et de sécurité africaine (APSA).

Par ailleurs, il y a lieu de rappeler que le Royaume du Maroc a organisé, les 9 et 10 mai 2018 à Rabat, un séminaire portant sur « l’amélioration des méthodes de travail du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine », dont les conclusions ont affirmé, en particulier, l’impératif de la réforme du CPS en vue de le rendre plus efficient et plus crédible, lui permettant de faire face aux multiples défis et menaces guettant l’Afrique en matière de la paix et de stabilité.