Le nouveau bilan de l’attaque terroriste perpétrée lundi contre une base militaire dans le nord du Burkina Faso est de 24 morts et sept blessés, selon l’état-major de l’armée burkinabè, qui déplore également cinq disparus.
Le précédent bilan de l’armée publié lundi faisait état d’une « dizaine de militaires tués et plusieurs blessés ».
Un « conseil de défense extraordinaire » était en cours mardi au palais présidentiel à Ouagadougou, a indiqué une source sécuritaire, ajoutant que ce sont « plusieurs dizaines de terroristes à bord de motos et de pick-up » qui ont attaqué le camp militaire.
« C’est visiblement une attaque bien préparée et coordonnée par plusieurs groupes terroristes. Ils ont tiré à l’arme lourde sur le camp de base, notamment des roquettes qui ont incendié plusieurs installations, des moyens roulants et de l’armement », a précisé la même source.
En riposte à cette attaque, « des frappes aériennes suivies de ratissages entre Boulkessi et Koutoukou (frontière Burkina-Mali) ont tué lundi 40 terroristes et détruit 20 motos », rapporte l’Agence d’information du Burkina Faso (AIB), citant une source sécuritaire.
Les attaques jihadistes, de plus en plus fréquentes et meurtrières, en particulier dans le nord et l’est du pays, ont fait plus de 500 morts.