Sommet du G7 : 251 millions de dollars pour l’entrepreneuriat féminin en Afrique

Un prêt global de 251 millions de dollars a  été accordé à la BAD par les dirigeants du G7, réunis le lundi à Biarritz, pour soutenir l’initiative AFAWA, sous le thème de lutte contre les inégalités, en faveur de l’entrepreneuriat féminin en Afrique.

Lancée en 2016, l’Action positive pour le financement en faveur des femmes en Afrique (AFAWA), vise à débloquer l’accès au financement pour les femmes entrepreneuses, et à établir un mécanisme d’autonomisation économique.

L’initiative AFAWA a été adoptée lors du Sommet des chefs d’État de l’Union africaine en janvier 2015, et la BAD a été chargée de sa mise en œuvre.

« Les femmes africaines sont la colonne vertébrale du continent. Je suis heureuse de porter leur voix ici, au G7. L’initiative AFAWA est déterminante pour notre continent », a plaidé l’artiste béninoise Angélique Kidjo, invitée au point de presse en tant qu’ambassadrice du programme.

De son côté, le président de la Banque, Adesina Akinwumi, a salué le « soutien extraordinaire de tous les chefs d’État et de gouvernement du G7, permettant de donner un élan formidable » au programme AFAWA.

« C’est un grand jour pour les femmes en Afrique », a affirmé le président de la Banque africaine de développement.

« Investir dans l’entrepreneuriat féminin en Afrique est un investissement fort de sens car les femmes ne sont pas seulement l’avenir de l’Afrique, elles sont le présent de l’Afrique ! », a-t-il dit.

« Aujourd’hui, les femmes détiennent plus de 30% des PME en Afrique, mais il existe un déficit de financement de 42 milliards de dollars entre les femmes et les hommes entrepreneurs. Ce déficit doit être comblé, et vite », a appelé le président Adesina.

AFAWA, soutenu par l’ensemble des chefs d’Etat du G7, permettra de lever jusqu’à cinq milliards de dollars pour les entrepreneures africaines, a poursuivi le président de la Banque africaine de développement, qui financera, pour sa part, un milliard de dollars, selon un communiqué de la BAD.

« Cet effort financier en faveur des femmes est le plus important de l’histoire du continent », a affirmé le président de la BAD.