Les représentants de plusieurs pays européens ont réaffirmé dimanche, leur engagement de soutenir les pays du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) dans leur lutte contre le terrorisme, selon la presse locale au Burkina Faso.
«J’ai réitéré l’appui de l’Union européenne au Burkina Faso et au G5 Sahel dans le processus qui est en marche actuellement», a déclaré dimanche, Angel Losada, l’envoyé spécial de l’Union européenne (UE) pour le Sahel, qui a été reçu en audience par le chef de l’Etat burkinabè et président en exercice du G5 Sahel, Roch Marc Christian Kaboré.
L’envoyé spécial de l’Allemagne pour le Sahel, Gordon Kricke, a pour sa part, déclaré avoir abordé avec le président Kaboré, le partenariat pour la sécurité et la stabilité au Sahel et du sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sur la sécurité.
Le président Kaboré a en outre reçu l’envoyé spécial de la France pour le Sahel, Christophe Bigot qui a souligné que le sommet de Ouagadougou marque une étape importante de la solidarité régionale envers les pays qui sont « très durement affectés par le terrorisme », selon la présidence du Faso.
A signaler que la capitale du Burkina Faso, Ouagadougou a abrité samedi dernier, un sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), élargi à la Mauritanie, au Tchad et au Cameroun, axé sur la lutte anti-jihadiste au Sahel.
A l’ouverture de ce sommet, le président de la commission de la Cédéao, Jean-Claude Brou, a fait état de 2.200 attaques ayant fait ces quatre dernière années, 11.500 morts, des milliers de blessés et des millions de déplacés, ainsi que d’une «activité économique considérablement affectée» et de «conflits intercommunautaires exacerbés» au Sahel.
Le président burkinabè, dont le pays est durement éprouvé par les violences des groupes terroristes, a souligné que «les menaces transcendent les frontières», assurant que «nous sommes tous exposés et aucun pays n’est à l’abri».
De son côté, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres avait estimé en juillet dernier, que la force conjointe anti-jihadiste du G5-Sahel ne suffirait pas à enrayer la progression du terrorisme en Afrique de l’Ouest et s’est dit prêt à soutenir toute nouvelle initiative des dirigeants africains.