La journaliste marocaine Hajar Raissouni a été libérée mercredi après une grâce royale.
La reporter a été emprisonnée pour « avortement illégal » et « sexe hors mariage ».
La décision du Roi de gracier la jeune reporter de 28 ans, son fiancé et l’équipe médicale accusée de l’avoir aidée à avorter a été rendue publique mercredi après-midi, suscitant des flots de réactions positives sur les réseaux sociaux, au Maroc et à l’étranger.
Son fiancé, un universitaire et son gynécologue ont été libérés en même temps qu’elle, quelques heures après la grâce royale.
Hajar Raissouni avait été condamnée le 30 septembre dernier à un an de prison ferme, ainsi que son fiancé. Quant au gynécologue, il avait été condamné à 2 ans de prison ferme.
Egalement poursuivi dans cette affaire pour complicité d’avortement, le réanimateur, condamné à un an de prison avec sursis, alors que la secrétaire a écopé de 8 mois de prison avec sursis.
La grâce royale a été motivée par « la compassion » et le « souci » du Roi Mohammed VI de « préserver l’avenir des deux fiancés qui comptaient fonder une famille conformément aux préceptes religieux et à la loi, malgré l’erreur qu’ils auraient commise », a précisé le ministère de la Justice dans un communiqué.