Le groupe terroriste, Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), filiale de Daesh dans le Sahel, est actuellement une véritable préoccupation du G5 Sahel et de la France.
Cet Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), en lien étroit avec le polisario, constitue aujourd’hui la principale menace jihadiste au Sahel, réaffirme l’agence Europa Press.
Cette entité terroriste est dirigée par Adnane Abou Walid Al-Sahraoui, membre du polisario dont son secrétaire général Brahim Ghali est l’un des principaux responsables terroristes en Afrique.
Compte tenu des antécédents du polisario, cette milice aguerrie dans la guerre asymétrique et le narcotrafic, s’active dans l’encadrement, l’endoctrinement, l’entraînement et l’organisation des groupes terroristes dans la région du grand Sahel.
Le Sahel, l’Afrique de l’ouest et généralement les pays africains, sont devenus vulnérables ces derniers mois face à la stratégie d’expansion et de multiplication des fronts adoptée par les groupes islamistes armés dans ces régions.
Sur la situation au Sahel, le secrétaire général de l’ONU, M. Antonio Guterres, s’est exprimé sur les conditions dégradées au Sahel. «Le dispositif de sécurité qui existe aujourd’hui au Sahel est insuffisant pour faire face à la menace terroriste».
Dans le même sillage, les Etats-Unis avaient publié une nouvelle liste noire de groupes terroristes. L’objectif pour le département d’Etat américain est de lutter contre le financement de ces organisations.
Sur cette nouvelle liste, sept groupes jihadistes sont affiliés à l’organisation Etat islamique, dont cinq se trouvent sur le continent africain.
Le terrorisme est devenu une menace sécuritaire de premier degré pour l’Afrique, compliqué par la sécheresse, la criminalité et la multiplicité des groupes terroristes et criminels ainsi que les affrontements interethniques.
Outre ces complications, certains pays africains et européens soutiennent directement ces groupes terroristes sous la bannière des aides financières et humanitaires, provoquant l’instabilité de ces régions pour le maintien de leur hégémonie sur les réserves pétrolières et les minerais.