Le bilan des affrontements entre l’armée régulière et le groupe armé les Forces démocratiques alliées (ADF) fait état de 4 militaires et 14 miliciens tués dans l’est de la République démocratique du Congo, selon un communiqué le samedi de l’armée congolaise.
Les combats, qui ont eu lieu vendredi dans le territoire de Beni (province du Nord Kivu), « ont été violents, l’ennemi était concentré », a déclaré le lieutenant Anthony Mualushayi, porte-parole adjoint des opérations militaires dans la région, qui fait état d' »au moins » cinq militaires blessés.
L’armée congolaise avait lancé le 30 octobre une offensive contre les ADF, affirmant ensuite avoir « détruit tous les bastions des ADF » dans la forêt et la jungle autour de Beni, et tué cinq de leurs six chefs.
En représailles, les ADF ont massacré plus de 300 civils pour dissuader la population de collaborer avec l’armée.
A l’origine, les ADF étaient des rebelles ougandais musulmans présents dans la région de Beni dans l’est congolais depuis 1995. Opposés au régime du président Yoweri Museveni, ils n’ont plus lancé d’attaque contre Kampala depuis des années.