Le nouveau bilan provisoire de l’explosion du gazoduc, le Dimanche 15 mars à Lagos, fait état d’au moins dix-sept morts et plusieurs dizaines de blessés.
Des bâtiments, dont un pensionnat pour jeunes filles, ont été également détruits.
L’explosion, survenue vers 8H00 (07H00 GMT) aux abords d’un pipeline dans le quartier résidentiel d’Abule Ado, a détruit une cinquantaine de maisons, une église, des magasins. Un pensionnat pour jeunes filles, où étaient scolarisées plus de 200 élèves, a été soufflé par l’explosion, ressentie à plus de 15 kilomètres à la ronde.
« Dix-sept corps ont été retrouvés jusqu’à présent dans les décombres tandis que 25 personnes sont soignées pour des blessures sur place », a déclaré le gouvernement de l’Etat de Lagos sur Twitter.
Des équipes de secours « continuent à déblayer les décombres », a ajouté le gouvernement de l’Etat de Lagos. « Des efforts sont menés pour déterminer les causes de l’explosion qui a fait de nombreux sans abri », a-t-il ajouté.
Selon la compagnie pétrolière publique NNPC (Nigerian National Petroleum Corporation), l’incident a été causé par un camion qui « a heurté des bouteilles de gaz empilées dans une usine de traitement de gaz ».
« L’impact de l’explosion a été si énorme qu’il a provoqué l’effondrement de bâtiments voisins et des dommages sur un pipeline de la NNPC », a précisé la société dimanche dans un communiqué, soulignant que des efforts étaient déployés pour limiter l’incendie qui a suivi l’explosion.
L’incendie a été éteint dimanche, a déclaré le directeur de la société, Mele Kyari.
Le Nigeria est le premier producteur de pétrole du continent Africain, avec près de 2 millions de barils par jour.