Au moins 52 villageois ont été tués par des jihadistes le 7 avril dans la province de Cabo Delgado, connue pour ses réserves de gaz, au nord du Mozambique, pour avoir refusé de rejoindre leurs rangs, a indiqué la police mozambicaine.
Ces villageois, en majorité des jeunes, « ont été tués sans pitié » après avoir refusé de rejoindre les groupes extrémistes qui opèrent dans la région, a indiqué Orlando Modumane, Porte-parole de la police mozambicaine.
Ces tueries sont attribuées à des groupes affiliés à l’Etat islamique (EI). Plusieurs habitants, de crainte d’être massacrés par les terroristes, avaient fui leurs lieux de résidence.
En effet, l’organisation terroriste ‘’Etat islamique’’ (EI) a revendiqué au mois de mars 2020 l’attaque de la ville de Quissanga et celle de la ville de Mocimboa da Praia où les jihadistes avaient détruit des bâtiments officiels, des banques et des installations militaires.
En novembre 2019, au moins quatorze personnes ont été tuées près du village de Mumu, dans la province du Cabo Delgado.
Certaines attaques ont été attribuées aux jihadistes ‘’al shebab’’ qui n’ont jamais revendiqué aucune des opérations qui leur ont été attribuées.
Depuis ces dernières années, les actions de la mouvance islamiste se sont multipliées, surtout dans les zones gazifières causant la mort d’au moins 700 civils et militaires, ainsi que le déplacement d’environ 100.000 personnes, selon l’ONU.