Deux agents des services de renseignement ont été tués dimanche lors d’affrontements avec des séparatistes biafrais, ont annoncé les autorités nigérianes, tandis qu’un groupe indépendantiste interdit a fait état de 21 morts dans ses rangs.
Le Département de la sécurité d’Etat (DSS) a affirmé qu’une de ses patrouilles avait été attaquée à Emene, dans l’Etat d’Enugu (Sud-Est) par des membres du mouvement des Peuples autochtones du Biafra (IPOB), un parti séparatiste interdit.
« Le Département a perdu deux de ses membres dans ce qui était clairement une attaque non provoquée lancée par l’IPOB », a indiqué l’agence de renseignement dans un communiqué.
Par ailleurs, le porte-parole de l’IPOB, Emma Powerful, a affirmé que 21 militants de son mouvement avaient été abattus « sans la moindre provocation ».
« Les force de sécurité nigérianes ont pris d’assaut notre siège à Enugu, en tirant de manière indiscriminée, tuant 21 de nos membres et en arrêtant 47 », a-t-il assuré dans un communiqué. Il a aussi démenti la mort des deux agents du DSS.
Plus d’un million de personnes, pour la plupart des Igbos, sont mortes des suites du conflit et de maladies pour la création d’un état indépendant du Biafra.