Nigeria : l’insécurité règne toujours dans le pays 

Au moins 128 combattants du groupe terroriste jihadiste Boko Haram ont été tués dans plusieurs opérations au nord-est du pays. a annoncé jeudi l’armée nigériane.

Le porte-parole de l’armée, John Enenche, a déclaré lors d’un point de presse à Abuja, que ces opérations sont menées en collaboration avec d’autres agences de sécurité, afin de détruire le groupe terroriste qui mène des attaques au Nigeria depuis 2009. 

Dix-sept membres de Boko Haram ont été éliminés lors d’une opération, tandis que des frappes aériennes en ont neutralisé au moins 111 autres, dont 15 commandants de haut rang, a indiqué le porte-parole militaire.

Dans cette même attaque, trois soldats ont trouvé la mort et plusieurs autres été blessés.

Ce pendant, quatorze habitants d’une île camerounaise du lac Tchad, proche de la frontière avec le Nigeria, ont été tués par des jihadistes présumés après avoir décidé de ne plus les laisser s’y ravitailler, selon de sources sécuritaires nigérianes.

Des combattants de l’État islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap) sont arrivés en hors-bord sur l’île de Bulgaram mardi soir depuis leur enclave du côté nigérian de la frontière, et ont commis des exécutions ciblées, ont-elles précisé.

Certaines victimes ont été abattues dans leur maison tandis que d’autres ont été tuées dans la mosquée où elles étaient venues prier, a précisé une autre source qui a fourni le même bilan.

Plusieurs frappes aériennes nigérianes la semaine dernière ont touché des sur des bastions de l’Iswap, faisant plusieurs dizaines de morts, dont des chefs militaires d’importance, selon des sources locales et militaires.

Par ailleurs, le quartier général de la Défense a déclaré que l’armée, dans ses opérations dans la zone sud-sud du pays, avait secouru 13 étrangers dont sept Russes et six Ukrainiens qui avaient été kidnappés dans les eaux de Lomé.