Voila un nouvel accord de plus entre le Tchad et le Soudan. Mettra-t-il fin au conflit qui envenime les relations entre les deux pays, ou sera-t-il juste un numéro, le sixième en l’occurrence, dans la série des accords conclus et non respectés entre les deux protagonistes ?
Les présidents tchadien Idriss Deby Itno et soudanais Omar El-Béchir viennent de signer à Dakar un nouvel accord de non agression sous la houlette du secrétaire général de l'ONU Ban Ki-Moon et du président sénégalais Abdoulaye Wade. Quoique l’on dise, cet accord constitue un pas de plus vers l’instauration de la paix et de la sécurité dans la région.
Les deux parties s’engagent à interdire la présence et l'hébergement des éléments rebelles dans leurs territoires respectifs et à empêcher l'utilisation de leurs propres territoires pour des activités hostiles destinées contre la souveraineté et l'intégrité de l’un ou l’autre des deux Etats.
Ils réitèrent le respect de leurs engagements pris antérieurement pour mettre définitivement fin aux conflits les opposant depuis cinq ans, rétablir la paix et la sécurité dans la région et « surmonter tous les points des différends entre eux, de tourner la page du passé et d'ouvrir une nouvelle page dans leurs relations dans la compréhension mutuelle, la complémentarité de leurs intérêts et la consolidation de leurs relations bilatérales ».
En effet, le Tchad et le Soudan, pays limitrophes avec des frontières poreuses et difficilement contrôlables, ont des relations très conflictuelles. Ils ne cessent de s’accuser mutuellement de violation de territoire et de déstabilisation par rebellions interposées. L'accord de Dakar intervient juste après des accusations du gouvernement tchadien selon lesquelles des colonnes de rebelles parties du Soudan auraient pénétré dans l'est du pays. Ces accusations ont été catégoriquement rejetées par le gouvernement soudanais.
Les deux pays se livrent une guerre silencieuse par rebellions interposées. Cette situation est de nature à accentuer les divergences, aggraver le conflit et alimenter les tensions entre les deux pays. Elle met en relief les dangers d’un conflit déstabilisateur de dimension internationale dans la région.
Le nouvel accord conclu entre les deux pays voisins tombe à point nommé pour désamorcer la crise qui n’a que trop duré. Une crise qui envenime les relations bilatérales entre ces deux pays et crée par conséquent un foyer de tension de plus sur le plan international.
A ce titre, l’accord de Dakar traduit la volonté des deux pays de tourner la page et d’honorer leurs engagements respectifs pour instaurer la paix et la stabilité dans la région.
Cependant, les deux pays arriveront-ils à surmonter leurs divergences, à se départir de leurs tactiques et attitudes d’accusations mutuelles ? Qu’en est-il de la situation sur le terrain ? Ces questions, et bien d’autres, restent en suspens. Il faut dire que plusieurs accords ont été signés par le passé mais sont restés lettre morte.
L’impact de l’accord de Dakar, présenté comme un nouvel accord de paix «définitif », reste tributaire de la volonté des deux pays d’aller de l’avant et de surmonter leurs problèmes existants. Pour ce, ils sont acculés à assurer sa mise en œuvre concrète, complète et rapide, à désarmer toutes les bandes armées qui s’activent dans la région, à s’abstenir de toute activité d’ingérence pouvant porter atteinte à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de l’autre partie. Ils sont également tenus de cesser toute instrumentalisation des alliances croisées qui ne font qu’envenimer leurs relations en créant des conditions propices pour la pérennisation voire l’extension du conflit.
Le conflit entre le Tchad et le Soudan est intimement lié à la crise du Darfour et ses conséquences. Il est également lié aux conflits et crises internes que traversent les deux pays. A cet effet, l’accord de Dakar suppose un accord interne et une stabilité au niveau de chaque Etat. C’est le prélude à une normalisation des relations et à l’instauration d’une paix durable.
Les deux parties s’engagent à interdire la présence et l'hébergement des éléments rebelles dans leurs territoires respectifs et à empêcher l'utilisation de leurs propres territoires pour des activités hostiles destinées contre la souveraineté et l'intégrité de l’un ou l’autre des deux Etats.
Ils réitèrent le respect de leurs engagements pris antérieurement pour mettre définitivement fin aux conflits les opposant depuis cinq ans, rétablir la paix et la sécurité dans la région et « surmonter tous les points des différends entre eux, de tourner la page du passé et d'ouvrir une nouvelle page dans leurs relations dans la compréhension mutuelle, la complémentarité de leurs intérêts et la consolidation de leurs relations bilatérales ».
En effet, le Tchad et le Soudan, pays limitrophes avec des frontières poreuses et difficilement contrôlables, ont des relations très conflictuelles. Ils ne cessent de s’accuser mutuellement de violation de territoire et de déstabilisation par rebellions interposées. L'accord de Dakar intervient juste après des accusations du gouvernement tchadien selon lesquelles des colonnes de rebelles parties du Soudan auraient pénétré dans l'est du pays. Ces accusations ont été catégoriquement rejetées par le gouvernement soudanais.
Les deux pays se livrent une guerre silencieuse par rebellions interposées. Cette situation est de nature à accentuer les divergences, aggraver le conflit et alimenter les tensions entre les deux pays. Elle met en relief les dangers d’un conflit déstabilisateur de dimension internationale dans la région.
Le nouvel accord conclu entre les deux pays voisins tombe à point nommé pour désamorcer la crise qui n’a que trop duré. Une crise qui envenime les relations bilatérales entre ces deux pays et crée par conséquent un foyer de tension de plus sur le plan international.
A ce titre, l’accord de Dakar traduit la volonté des deux pays de tourner la page et d’honorer leurs engagements respectifs pour instaurer la paix et la stabilité dans la région.
Cependant, les deux pays arriveront-ils à surmonter leurs divergences, à se départir de leurs tactiques et attitudes d’accusations mutuelles ? Qu’en est-il de la situation sur le terrain ? Ces questions, et bien d’autres, restent en suspens. Il faut dire que plusieurs accords ont été signés par le passé mais sont restés lettre morte.
L’impact de l’accord de Dakar, présenté comme un nouvel accord de paix «définitif », reste tributaire de la volonté des deux pays d’aller de l’avant et de surmonter leurs problèmes existants. Pour ce, ils sont acculés à assurer sa mise en œuvre concrète, complète et rapide, à désarmer toutes les bandes armées qui s’activent dans la région, à s’abstenir de toute activité d’ingérence pouvant porter atteinte à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de l’autre partie. Ils sont également tenus de cesser toute instrumentalisation des alliances croisées qui ne font qu’envenimer leurs relations en créant des conditions propices pour la pérennisation voire l’extension du conflit.
Le conflit entre le Tchad et le Soudan est intimement lié à la crise du Darfour et ses conséquences. Il est également lié aux conflits et crises internes que traversent les deux pays. A cet effet, l’accord de Dakar suppose un accord interne et une stabilité au niveau de chaque Etat. C’est le prélude à une normalisation des relations et à l’instauration d’une paix durable.