Loin de la phraséologie du pouvoir algérien qui prétendait adopter une position de pays voisin dans l’affaire du Sahara, la réalité montre qu’au contraire le régime algérien a été le principal vecteur de ce conflit régional, jusqu’à en faire une doctrine politique dans ses relations avec le Maroc.
Si dans les années 70 du siècle dernier, le président Boumédiène avait fait de la question du Sahara une arme pour tenter de déstabiliser le Maroc, aujourd’hui le régime militaire dirigé par le général Chengriha continue de s’y accrocher, voire d’attiser le conflit, mais juste pour éviter le naufrage d’une junte militaire conspuée quotidiennement par les Algériens.
Tout dernièrement, avec l’affaire Guerguarat, le régime algérien a finalement tombé le masque et avance désormais à visage découvert, sans possibilité pour lui de cacher plus longtemps son rôle de principal protagoniste du conflit du Sahara.
En même temps, le polisario et sa république fictive du Sahara (rasd) apparaissent sous leur vrai visage, celui d’instruments financés et manipulés par les généraux algériens dans leur rancune sans fin envers le Maroc.
Dernière illustration de cette fixation algérienne, la lettre adressée par tous les parlementaires algériens, à la solde de la junte, au président américain Joe Biden, l’implorant de revenir sur la reconnaissance par les États-Unis de la pleine souveraineté du Maroc sur le Sahara.
Maintenant que le régime algérien a dévoilé ses cartes, les choses sont devenues plus claires. Elles confortent en tout cas la position du Maroc qui exige que l’Algérie soit présente à la table des négociations en tant que partie prenante du conflit sur le Sahara et non comme pays neutre ou observateur.