Afrique : La France réaffirme son soutien à la souveraineté du Maroc sur le Sahara

Jean-Noël Barrot, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, a une nouvelle fois confirmé la position de la France, exprimée au plus haut niveau de l’État, en soutenant la souveraineté du Maroc sur son Sahara.

« Il y a quelques mois, nous avons fait part de notre vision concernant le présent et l’avenir du Sahara occidental, qui s’inscrit dans le cadre de la souveraineté marocaine, en lien direct avec le plan d’autonomie proposé par le Maroc », a déclaré le chef de la diplomatie française lors de son audition, mercredi, devant la Commission des Affaires étrangères de l’Assemblée nationale. Il a ajouté : « Il n’existe aujourd’hui aucune autre solution réaliste et crédible ».

Selon Ynet News, « l’accumulation de renseignements et de preuves révèle comment les opérations secrètes de l’Algérie déstabilisent l’Afrique, alimentent les insurrections et modifient les dynamiques géopolitiques sous couvert de diplomatie ».

Le média poursuit : « Des insurrections du Front Polisario contre le Maroc aux mouvements jihadistes qui déstabilisent le Sahel, les traces de l’Algérie sont présentes dans les conflits les plus meurtriers d’Afrique. Pourtant, le monde reste en grande partie inconscient, distrait par d’autres affrontements géopolitiques majeurs, tandis que cette guerre de l’ombre continue ».

Le rapport mentionne également que « depuis des décennies, l’Algérie a tissé un réseau complexe d’alliances avec des groupes armés, sous prétexte de soutenir les ‘mouvements de libération’. Il ne s’agit pas de solidarité idéologique, mais d’une stratégie calculée visant à projeter son pouvoir, à contrer ses rivaux régionaux et à exploiter l’instabilité pour des objectifs politiques. Le Front Polisario, opérant dans la région contestée du Sahara occidental, en est un exemple frappant ».

Le Polisario, en raison de ses liens avérés avec des groupes satellites de l’Iran, est considéré par plusieurs pays comme une organisation terroriste au service du régime militaire algérien, dirigé par le général Saïd Chengriha et le président Abdelmadjid Tebboune, antisémites et opposés à l’Etat d’Israël.