La Standard Bank a décidé de suspendre sa participation au projet de financement du pipeline Ouganda-Tanzanie (EACOP), dont le coût est estimé à 3,5 milliards de dollars, suite à l’appel lancé par un collectif de 263 ONG le 1er mars.
L’institution financière a expliqué ce revirement par sa volonté de respecter sa politique de financement envers les projets de combustibles fossiles, qui stipule que dans le cadre de leur mise en œuvre, les exploitants sont tenus de réduire les émissions polluantes.
Selon la lettre ouverte rédigée par les ONG, EACOP représente une menace pour les communautés, la biodiversité marine et contribuera au changement climatique en générant plus de 34 millions de tonnes d’émissions de carbone chaque année. Il faut souligner que le document a été envoyé à 24 autres banques.