Les six principaux dirigeants du Congrès national africain (ANC, au pouvoir) ont tenu une réunion en ligne avec l’ancien président Jacob Zuma pour discuter de son refus de témoigner devant la Commission d’enquête sur la corruption qui avait entaché ses deux mandats.
Les discussions qui ont duré près de sept heures, n’ont pas abouti à des résultats concrets, notant que les difficultés juridiques de M. Zuma ne se limitent pas à ses disputes avec la Commission, mais concernent également des accusations de corruption dans le cadre d’un contrat d’armement qui date de 1990.
Plus de 500 milliards de rands (33 milliards de dollars) de fonds publiques ont été volés pendant les deux mandats de M. Zuma, et au moins 40 témoins auditionnés par la Commission ont impliqué l’ancien président dans les vastes détournements de fonds qu’a connus le pays.
M. Zuma semble s’en tenir à sa décision de défier à la fois la Cour constitutionnelle et la commission d’enquête, selon la presse locale.