Le Trésor a indiqué que les principaux risques pesant sur les finances publiques concernent le déficit budgétaire croissant qui augmenterait très probablement le coût du financement ainsi que l’encours de la dette.
Le deuxième facteur de risque est lié à l’inflation et aux risques de taux de change, car des augmentations imprévues de l’inflation ou une dépréciation du taux de change de la monnaie locale, le Rand, augmenteraient le coût de l’encours de la dette.
Le Trésor a cité comme troisième risque les notations de crédit souveraines de l’Afrique du Sud, qui ont été rétrogradées au statut d’«indésirable» depuis avril 2017. De nouvelles révisions à la baisse de ces notations se traduiraient par un déficit budgétaire plus élevé, une augmentation des niveaux de dette et une faible croissance économique, explique-t-il.