C’est un acteur relativement peu présent sur le continent qui vient de faire une entrée fracassante à travers l’un des secteurs qui l’intéressent au plus haut point : la pêche du très convoité thon rouge, élément indispensable pour la préparation des… sushis. En effet, le Japon vient de franchir un pallier supplémentaire dans le bras de fer sourd qui l’oppose à l’Algérie et la Tunisie depuis plusieurs mois en menaçant d’interdire les importations de thon rouge algérien, tant que plusieurs contentieux commerciaux ne seraient pas réglés.
C’est un acteur relativement peu présent sur le continent qui vient de faire une entrée fracassante à travers l’un des secteurs qui l’intéressent au plus haut point : la pêche du très convoité thon rouge, élément indispensable pour la préparation des… sushis. En effet, le Japon vient de franchir un pallier supplémentaire dans le bras de fer sourd qui l’oppose à l’Algérie et la Tunisie depuis plusieurs mois en menaçant d’interdire les importations de thon rouge algérien, tant que plusieurs contentieux commerciaux ne seraient pas réglés.
Ainsi, le ministère japonais du Commerce Extérieur a adressé il ya quelques semaines une lettre au ministère algérien de la Pêche Maritime, comportant un avertissement clair quant à la possibilité de prendre des décisions restrictives à l’encontre de l’exportation du thon algérien sur le marché japonais pour une durée de deux ans, à moins que les services compétents ne réagissent en procédant à la livraison immédiate des données et statistiques relatives à la pêche du thon par les Japonais durant les années 2008 et 2009.
Il est à noter que cette portion est déterminée chaque année par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA ou ICCAT) et que la part dévolue à l’Algérie est estimée à 1100 tonnes, partagés entre 322 tonnes pour le Japon et huit cents tonnes pour les pêcheurs Algériens réparties entre des armateurs nationaux au nombre de 18 pour l’année 2009.
Si les menaces japonaises sont exécutées, les conséquences devraient être importantes en Algérie comme en Tunisie pour un secteur qui est déjà extrêmement exposé, les ONG luttant pour la préservation de l’environnement estimant que la pêche au thon rouge en Méditerranée représente une menace sérieuse pour l’espèce, et l’intensification du trafic ainsi que les différents commerciaux constituant l’autre aspect important de ce problème complexe.
Vers la fin de l’été 2009, la presse algérienne s’est ainsi émue, notamment dans « El Watan », du fait qu’un véritable trafic soit désormais institutionnalisé entre l’Algérie, la Turquie, et la Tunisie : « Pendant la campagne de pêche qui se déroule en mai-juin, pilleurs et armateurs se fixent rendez-vous, là où il est possible de se rendre pour les bateaux algériens, pour participer à une mise en scène. Les pilleurs viennent à leur rencontre avec des remorqueurs tractant d’immenses cages flottantes pleines à craquer de thon vivant pêché sans autorisation, donc pillé. Officiellement, ils doivent venir à vide pour prendre livraison du thon censé être pêché par les Algériens. »
De surcroit, un différend commercial très important oppose la société algérienne « Armement Thoniers Boudemagh », inaugurée en grande pompe en 2007, et le ministère de la pêche algérien, qui estime que la société Boudemagh aurait effectué des saisies de thon rouge en dehors des « eaux sous juridiction nationale », et refuse depuis de lui délivrer les bordereaux d’export (BCD) , condamnant ainsi plus de 500 tonnes de thon qui croupissent dans une ferme d’engraissement tunisienne. Or, la société « Armement Thoniers Boudemagh » appartient à un grand groupe agroalimentaire algérien, qui avait, jusque là les faveurs du pouvoir…
La ferme tunisienne menace, quant à elle, de prendre des mesures drastiques si elle ne perçoit pas les quelques deux millions d’euros d’arriérés qui lui sont dus, portant aibnsi à près de cinq millions l’ardoise du groupe Boudemagh envers ses fournisseurs.
Il est à noter que cette portion est déterminée chaque année par la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l’Atlantique (CICTA ou ICCAT) et que la part dévolue à l’Algérie est estimée à 1100 tonnes, partagés entre 322 tonnes pour le Japon et huit cents tonnes pour les pêcheurs Algériens réparties entre des armateurs nationaux au nombre de 18 pour l’année 2009.
Si les menaces japonaises sont exécutées, les conséquences devraient être importantes en Algérie comme en Tunisie pour un secteur qui est déjà extrêmement exposé, les ONG luttant pour la préservation de l’environnement estimant que la pêche au thon rouge en Méditerranée représente une menace sérieuse pour l’espèce, et l’intensification du trafic ainsi que les différents commerciaux constituant l’autre aspect important de ce problème complexe.
Vers la fin de l’été 2009, la presse algérienne s’est ainsi émue, notamment dans « El Watan », du fait qu’un véritable trafic soit désormais institutionnalisé entre l’Algérie, la Turquie, et la Tunisie : « Pendant la campagne de pêche qui se déroule en mai-juin, pilleurs et armateurs se fixent rendez-vous, là où il est possible de se rendre pour les bateaux algériens, pour participer à une mise en scène. Les pilleurs viennent à leur rencontre avec des remorqueurs tractant d’immenses cages flottantes pleines à craquer de thon vivant pêché sans autorisation, donc pillé. Officiellement, ils doivent venir à vide pour prendre livraison du thon censé être pêché par les Algériens. »
De surcroit, un différend commercial très important oppose la société algérienne « Armement Thoniers Boudemagh », inaugurée en grande pompe en 2007, et le ministère de la pêche algérien, qui estime que la société Boudemagh aurait effectué des saisies de thon rouge en dehors des « eaux sous juridiction nationale », et refuse depuis de lui délivrer les bordereaux d’export (BCD) , condamnant ainsi plus de 500 tonnes de thon qui croupissent dans une ferme d’engraissement tunisienne. Or, la société « Armement Thoniers Boudemagh » appartient à un grand groupe agroalimentaire algérien, qui avait, jusque là les faveurs du pouvoir…
La ferme tunisienne menace, quant à elle, de prendre des mesures drastiques si elle ne perçoit pas les quelques deux millions d’euros d’arriérés qui lui sont dus, portant aibnsi à près de cinq millions l’ardoise du groupe Boudemagh envers ses fournisseurs.