La zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) peut améliorer la situation de millions d’Africains et la technologie en est la clé, a indiqué Amrote Abdella, directeur régional à Microsoft 4Afrika.
« Avec tous les défis que la pandémie de covid-19 a présentés à l’Afrique, il y a beaucoup de changements intéressants en cours et peu sont potentiellement plus impactants que la ZLECAF », selon M. Abdella.
Cette zone, a-t-elle poursuivi, est un accord clé qui va changer la donne pour les pays signataires, rappelant qu’actuellement, l’Afrique ne représente que 2% du commerce mondial, et que seulement 17% des exportations africaines sont intracontinentales, contre 59 % en Asie et 68% en Europe.
Le pacte vise à créer la plus grande zone de libre échange au monde, mesurée en fonction du nombre de pays participants, a précisé Mme Abdella, relevant qu’il reliera 1,3 milliard de personnes dans 55 pays, dont le produit intérieur brut (PIB) combiné est évalué à 3,4 milliards de dollars.
Il permettra d’accroître le revenu régional de 7%, soit 450 milliards de dollars, ainsi que de sortir 30 millions de personnes de l’extrême pauvreté d’ici 2035 a-t-elle dit, ajoutant que les salaires des travailleurs qualifiés et non qualifiés augmenteront également de 10,3% pour les travailleurs non qualifiés et de 9,8% pour les travailleurs qualifiés.