La Chambre de commerce et d’industrie de Durban a exhorté le président, Cyril Ramaphosa, à déployer la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) et à déclarer l’état d’urgence alors que les troubles civils s’intensifient dans et autour de la ville.
Les appels pour déclarer l’état d’urgence en Afrique du Sud se sont multipliés suite aux violences et aux pillages que connait le pays depuis l’emprisonnement de l’ex-président Jacob Zuma.
Plusieurs personnalités et ONG ont mis en garde le gouvernement sud-africain sur la situation économique, sanitaire et sécuritaire que connait le pays.
Le système de santé en Afrique du Sud est affecté par les violences et les pillages qui ravagent les provinces de Gauteng et du KwaZulu-Natal. Près de 50 pharmacies ont été complètement pillées.
«Les vaccins anti-Covid et les médicaments chroniques n’ont pas été épargnés par les pillages en cours, avec près de 50 pharmacies détruites dans les provinces de Gauteng et du KwaZulu-Natal», a déclaré le directeur d’ICPA, Jackie Maimin.
Les tensions se sont exacerbées depuis vendredi dernier avec des centaines de manifestants bloquant les routes nationales et les autoroutes.
Plusieurs magasins et des centres commerciaux ont été pillés. Des camions et des voitures ont été incendiés. Le pays est menacé par des pénuries alimentaires et énergétiques.
Pour faire face à cette situation, 25 000 soldats ont été déployés, a affirmé mercredi la ministre de la Défense, Nosiviwe Mapisa-Nqakula.