Six militaires nigériens ont été tués lors de deux attaques menées par des groupes armés dans l’ouest du Niger, a annoncé l’armée nigérienne. Dans son rapport couvrant la période du 22 au 25 décembre, l’armée précise que la première attaque a eu lieu sur le tronçon Gothèye-Samira, où deux patrouilles ont été frappées par une explosion d’engins artisanaux, détruisant l’un de leurs véhicules et tuant trois soldats.
La seconde attaque a eu lieu mardi, lorsqu’une embuscade a ciblé les forces de défense et de sécurité (FDS) alors qu’elles regagnaient leur position à Goumki. Cette agression a également coûté la vie à trois militaires, a indiqué l’armée, qui a qualifié l’attaque de « lâche ».
L’armée a également annoncé qu’elle avait mené des opérations qui ont abouti à la mort d’un terroriste à Gountou Yéna, à l’ouest, ainsi qu’à l’arrestation de 12 suspects et à la saisie de deux véhicules. Elle a par ailleurs précisé qu’elle avait tué au moins 27 terroristes et capturé 18 autres lors d’opérations de sécurisation dans l’ouest du pays vendredi et samedi derniers.
Dans son bulletin, l’armée précise que vendredi, à Karey-Goussou, un groupe de terroristes circulant à moto a été mis en déroute. Quatre motos, des armes et du matériel de communication ont été saisis. Dix-neuf combattants ont été tués dans ces affrontements, durant lesquels quatre militaires ont également perdu la vie. Un autre affrontement a eu lieu à Lamdou, où sept terroristes ont été tués et deux capturés. Un dernier affrontement, à Dolbel samedi, a fait un mort du côté des terroristes.
Le Niger continue de faire face à des attaques répétées dans ses régions frontalières, perpétrées par des groupes terroristes, notamment ceux affiliés à Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) et à Boko Haram.