RDC : Hausse du prix de l’étain et fluctuations des prix des matières premières 

Le prix de l’étain, l’un des principaux produits d’exportation de la République Démocratique du Congo, a enregistré une hausse de 1,06 % sur les marchés internationaux au cours de la semaine du 23 au 28 décembre 2024. Il s’est négocié à 29.306 dollars la tonne, contre 28.998 dollars la semaine précédente, selon un communiqué publié mardi par l’ACP.

La Commission nationale des mercuriales du ministère du Commerce extérieur a précisé que cette hausse fait suite à une légère augmentation des prix du minerai durant la période sous examen, avec un prix de 29.306 dollars la tonne, en hausse de 1,06 % par rapport à la semaine précédente.

Le communiqué a également indiqué que, durant la semaine du 16 au 21 décembre 2024, plusieurs fluctuations ont été observées sur les marchés des matières premières, ce qui a entraîné une augmentation du prix de l’or à 28.998 dollars la tonne, soit une hausse de 3,28 %.

En plus de l’étain, un autre produit minier, l’or, a également connu une augmentation de prix. Il se négocie à 86,62 dollars le gramme, contre 86,05 la semaine précédente, soit une hausse de 0,66 dollar le gramme.

Cependant, d’autres métaux ont enregistré une baisse de prix sur les marchés internationaux. Le cuivre, le zinc et l’argent se négocient respectivement à 8.943 dollars la tonne, 3.042,25 dollars la tonne et 1,01 USD le gramme, contre 9.050,60 dollars, 3.093,55 dollars et 1,02 dollar la semaine précédente, marquant des baisses respectives de 1,19 %, 1,66 % et 0,98 %.

Le communiqué a également signalé que deux autres produits miniers, le cobalt et le tantale, sont restés stables sur les marchés internationaux. Le cobalt se négocie à 24.050 dollars la tonne, tandis que le tantale reste à 227 dollars le gramme pendant la période sous examen.

Il est à noter que les hausses et la stabilité des prix des produits miniers, agricoles et forestiers sont directement influencées par l’offre et la demande sur les marchés internationaux, ainsi que par la chaîne d’approvisionnement. Ces variations des prix ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations de matières premières, notamment dans le secteur minier.