Trois soldats burkinabè et un supplétif civil de l’armée ont été tués vendredi dernier dans l’explosion d’engins artisanaux dans le nord du Burkina Faso, a déclaré, mardi, l’État-major, faisant état de la neutralisation, le jour même, de « dizaines de terroristes » lors d’une opération des forces de sécurité.
« Deux engins explosifs improvisés (IED) ont explosé respectivement au passage d’un véhicule militaire et d’une moto lors d’une mission mixte (armée de terre, gendarmerie, police) dans les environs de Dablo dans le nord. Bilan : Trois soldats tués, cinq blessés », selon un communiqué de l’état-major des armées du Burkina Faso.
« Suite à une reconnaissance offensive menée dans les forêts de Toulfé et Tougrebouli, les unités du 12e Régiment d’infanterie commando (RIC) ont détruit une base terroriste et neutralisé des dizaines de terroristes », ajoute la même source.
« L’équipe revenait d’une mission à Foubè », localité de la commune de Barsalogho, abritant un grand nombre de déplacés internes, lorsqu' »un des véhicules du convoi a roulé sur l’IED », a expliqué la même source. Les attaques avec des engins explosifs improvisés qui se multiplient depuis 2018 ont coûté la vie à plus de 200 personnes (civils et militaires).