Le bilan officiel des attaques perpétrées, mercredi, par des groupes armés contre plusieurs villages au nord du Burkina Faso, fait état de trente morts, dont 15 militaires, 11 civils et 4 supplétifs de l’armée.
Mercredi à midi, plusieurs villages, Dambam, Gudba et Tokabangou dans la province de l’Oudalan (Sahel), proches de la frontière du Niger « ont été la cible d’une attaque de groupes armés terroristes ayant entraîné la mort de 11 civils », indique le ministère burkinabè de la Défense dans un communiqué.
Le communiqué du ministre délégué en charge de la Défense nationale Aimé Barthélemy Simporé précise que les groupes armés ont emporté du bétail et incendié des concessions.
« Alertée, une unité du détachement militaire de Markoye », qui comprenait également des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP, supplétifs civils), « a été immédiatement déployée pour sécuriser lesdites populations. Au cours des opérations, l’unité a été prise à partie dans les environs du village de Tokabangou », a précisé la même source.
« Le bilan de cette attaque est de 15 militaires et quatre VDP décédés, un militaire blessé et plus d’une dizaine de terroristes neutralisés », ajoute le communiqué, poursuivant que « la zone est actuellement sous contrôle des unités militaires et la contre-offensive pour retrouver les assaillants se poursuit avec des moyens aériens et terrestres ».