Sept soldats et quatre supplétifs de l’armée du Burkina Faso ont été tués jeudi dans deux embuscades tendues par des « terroristes », dans les régions du Nord et du Centre-Nord du pays, annonce vendredi l’armée burkinabé dans un communiqué, qui fait état de la neutralisation d’une vingtaine de terroristes.
Une première embuscade a eu lieu près de la ville de Sollé, à une dizaine de kilomètres de Titao, province du Loroum (nord), tuant « deux militaires et quatre VDP », des Volontaires pour la défense de la patrie (supplétifs de l’armée), indique le communiqué de l’état-major général de l’armée burkinabé.
La seconde attaque a ciblé « des éléments de l’Unité spéciale d’intervention de la gendarmerie nationale (USIGN) à Ouanobé », province du Sanmatenga, tuant cinq gendarmes, selon la même source.
Ces attaques ont également fait neuf blessés, qui ont été « évacués et pris en charge », poursuit le communiqué.
L’armée affirme que du côté ennemi, une vingtaine de corps de terroristes ont été dénombrés lors des opérations de sécurisation, relevant que « de l’armement, des munitions, des moyens roulants et de communication ont également été détruits ou récupérés ».
Le Burkina Faso, en particulier le nord et l’est, est la cible d’attaques terroristes depuis l’année 2015, perpétrées par des groupes armés dont certains sont affiliés à Al-Qaïda et à l’Etat islamique, qui ont fait plus de 2.000 morts et 1,8 million de déplacés.