La Banque centrale sud-africaine (SARB) a exhorté les autorités compétentes à prendre des mesures urgentes en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans le but d’éviter le risque que l’Afrique du Sud ne soit placée sur la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI).
Cette décision du GAFI entrainera un renforcement de la surveillance du système financier sud-africain comme elle aura des répercussions économiques néfastes pour le pays, a déclaré le Gouverneur de la SARB, Lesetja Kganyago, devant le Parlement.
Le GAFI avait donné à l’Afrique du Sud jusqu’en octobre pour corriger les faiblesses relevées dans les banques du pays en matière de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, sous peine d’être placée sur la liste grise.
« Nous devons être en mesure de traiter cela de toute urgence et de démontrer des progrès significatifs afin que nous puissions réellement empêcher cette décision », a souligné M. Kganyago.
Il a ainsi mis en garde que cette relégation verra des organisations telles que l’Union européenne accroître leur surveillance des institutions financières sud-africaines, augmentant ainsi le coût d’emprunt et rendant plus difficile l’accès au capital.