Au moins une dizaine de personnes ont été tuées jeudi lors d’une attaque de jihadistes dans le nord du Burkina Faso.
L’attaque s’est déroulée dans le village de Aorema, situé à une dizaine de kilomètres de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord.
Par ailleurs, onze soldats burkinabè et des combattants volontaires pour la défense de la patrie (VDP, les supplétifs civils de l’armée) ont été tués samedi, dans une embuscade tendue par des hommes armés non identifiés dans la localité de Gassan dans la province du Nayala dans le Nord-Ouest du Burkina Faso.
Des dizaines de terroristes dont des leaders ont été également neutralisés le dimanche dans des « frappes de hautes précisions » dans les environs de Partiaga (Tapoa, Est) à l’Est et au Centre-nord du Burkina, selon l’agence de presse AIB.
D’après la Radio Oméga (privée) qui a confirmé l’attaque en citant des sources sécuritaires locales, « les forces de défense et de sécurité avaient, quelques jours plutôt, neutralisé plus d’une vingtaine de terroristes dans de récentes opérations, dans la commune de Gassan ».
Les violences liées aux groupes terroristes Al-Qaïda et l’organisation Etat islamique (EI), ont fait depuis 2015 plus de 10.000 morts, civils et militaires, selon des ONG et plus de deux millions de déplacés.