Dimanche soir à Bamenda, chef-lieu de la région camerounaise du Nord-ouest, une attaque attribuée aux séparatistes anglophones a causé la mort d’au moins neuf personnes, selon le ministère de la Défense.
Le colonel Serge Cyrille Atonfack Nguemo, directeur de la communication au ministère de la Défense, a rapporté que les assaillants avaient ouvert le feu sans avertissement sur les clients d’un bar, tuant neuf personnes et en blessant deux autres.
Il a également précisé que les séparatistes portaient des uniformes militaires pour tenter de dissimuler leur crime.
Selon le rapport de Human Rights Watch (HRW) pour l’année 2022, depuis le début de la crise anglophone en octobre 2016, au moins 4 000 civils ont été tués, victimes aussi bien des forces de défense et de sécurité que des groupes armés impliqués dans le conflit.
Les populations civiles sont les principales victimes de cette situation dans la zone anglophone, ayant contraint plus de 700 000 personnes à fuir leur domicile, comme le souligne le rapport de HRW.