Les Etats-Unis d’Amérique se sont inquiétés lundi d’un rapport de l’ONG Human Rights Watch (HRW) selon lequel des gardes-frontières saoudiens ont tué des centaines de migrants éthiopiens.
« Nous avons fait part de nos inquiétudes concernant ces allégations au gouvernement saoudien », a précisé un porte-parole du département d’Etat.
« Nous appelons les autorités saoudiennes à conduire une enquête approfondie et transparente et à respecter leurs obligations en vertu du droit international », a-t-il ajouté.
Les gardes-frontières mis en cause dans le rapport n’ont pas été formés par les Etats-Unis, et n’ont pas reçu de fonds venant du gouvernement américain, a assuré le département d’Etat.
Dans un rapport, Human Rights Watch a déclaré que des gardes-frontières saoudiens avaient tiré sur des Ethiopiens traversant la frontière de l’Arabie saoudite avec le Yémen, entre mars 2022 et juin 2023, tuant des centaines de personnes.
Les autorités saoudiennes ont affirmé que ces accusations étaient « infondées » et ne reposaient « pas sur des sources fiables ».
HRW s’appuie sur des entretiens avec 38 migrants éthiopiens ayant tenté de pénétrer en Arabie saoudite depuis le Yémen, des images satellite et des vidéos et photos publiées sur les réseaux sociaux « ou recueillies auprès d’autres sources ».