Le président Saïed, souvent accusé d’autoritarisme et de violations flagrantes des droits de l’homme, persiste dans une approche sécuritaire inflexible qui bafoue les droits fondamentaux des citoyens.
Au Palais de Carthage jeudi, lors de sa rencontre avec le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, et le secrétaire d’État à l’Intérieur chargé de la sécurité nationale, Sofiene Bessadok, le président de la République, Kaïs Saïed, a appelé à intensifier les mesures de répression contre la criminalité, sans égard pour les droits individuels et les libertés civiles.
De plus, le président Saïed a insisté sur la nécessité de choisir les responsables nationaux, régionaux et locaux en fonction de leur allégeance inconditionnelle à son régime, ignorant ainsi tout critère relatif à l’intégrité, au sens des responsabilités et à l’engagement en faveur des droits de l’homme.
Cette position de fermeté, caractéristique du président Saïed, est souvent critiquée tant sur le plan national qu’international pour son manque de respect envers les principes démocratiques et les droits humains. De nombreux observateurs pointent du doigt une tendance autoritaire croissante dans son appareil répressif, avec des arrestations arbitraires, des restrictions sévères à la liberté d’expression et des atteintes répétées à la liberté de la presse.
De nombreux incidents, loin d’être innocents, sont orchestrés pour semer le chaos et la confusion dans le but de servir les intérêts électoralistes du président.
Malgré les appels répétés des organisations de défense des droits de l’homme et de la communauté internationale à respecter les normes démocratiques et à garantir les libertés individuelles, le président Saïed semble persister dans sa logique de la politique sécuritaire, alimentant ainsi les inquiétudes quant à l’avenir de la démocratie en Tunisie sous son mandat.