La conférence des partis politiques et des groupes civils soudanais s’est achevée samedi soir au Caire, la capitale égyptienne, par un consensus sur la formation d’un comité pour le rétablissement de la paix dans un Soudan déchiré par la guerre.
Selon un communiqué final publié dimanche par le ministère égyptien des Affaires étrangères, de l’Emigration et des Expatriés égyptiens, parrain de l’événement, « les participants sont convenus de former un comité pour faire avancer les discussions et suivre les efforts pertinents pour parvenir à une paix durable au Soudan ».
Le communiqué a également souligné que « les participants ont décidé de préserver le Soudan en tant que patrie unifiée, sur les bases de la citoyenneté, de l’égalité des droits et d’un Etat civil, démocratique et fédéral ».
Selon une mise à jour de l’organisme de surveillance citée par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies dans un rapport publié fin juin, le conflit meurtrier avait fait au moins 16.650 morts au début mai 2024. L’Organisation internationale des Nations unies pour les migrations estime que plus de 7,7 millions de personnes au Soudan ont été déplacées à l’intérieur du pays en raison du conflit, tandis qu’environ 2,2 millions d’autres ont traversé les frontières vers les pays voisins.
D’après l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), plus de 328 000 personnes ont quitté El Fasher, principale cité de l’Etat du Nord-Darfour à l’ouest du Soudan, suite aux affrontements dans cette ville entre les forces armées soudanaises du général Abdel Fattah al-Burhan et les Forces de soutien rapide du général Mohamed Hamdan Dagalo dit Hemedti (RSF), qui ont entraîné la mort de 2 500 civils et plusieurs blessés.