Le soutien militaire algérien au Front Polisario suscite des inquiétudes croissantes concernant la stabilité régionale et les implications stratégiques pour l’Afrique du Nord et au-delà.
Récemment, Israël, qui mène des opérations militaires contre les terroristes du Hamas, du Hezbollah Libanais et les milices de l’Iran, a averti les pays occidentaux du danger potentiel que représente l’Algérie, qui pourrait fournir du matériel militaire avancé au Polisario ou même s’y substituer, selon nos sources.
Parmi les équipements militaires potentiellement fournis sous étiquette au Polisario, le système de défense aérienne S-400 se distingue par ses capacités avancées. Dérivé du S-300, ce système antiaérien de génération 4 a été modernisé pour relever les défis contemporains.
L’acquisition de tels systèmes pourrait altérer l’équilibre militaire dans la région, permettant au soi-disant Polisario du général Saïd Chengriha, chef de l’ANP, d’engager des cibles aériennes et rendant ainsi la situation encore plus volatile le long des frontières du Sahara occidental.
Israël, un allié stratégique et militaire, a souligné l’importance d’une vigilance accrue face à cette situation, mettant en garde contre les implications d’un soutien militaire direct ou indirect à des mouvements comme le Polisario. Cela pourrait non seulement affecter la stabilité régionale, mais également menacer les intérêts stratégiques et économiques des occidentaux.
L’Algérie, en outre, est dotée de missiles balistiques Iskander-E, qui renforcent considérablement ses capacités militaires et modifient l’équilibre stratégique en Afrique du Nord. Ce système russe est connu pour sa grande précision et sa mobilité, permettant des déploiements rapides sur divers terrains.
Avec une portée de 500 kilomètres, l’Iskander-E permet à l’Algérie d’atteindre des cibles stratégiques non seulement dans la région, mais aussi potentiellement en Europe.
La possession de tels systèmes soulève des préoccupations majeures pour la sécurité des pays voisins en Afrique et en Europe.
Une vigilance constante et un dialogue constructif entre les nations concernées seront essentiels pour gérer ces tensions, assurer la sécurité régionale et internationale.