La Cour Pénale Internationale (CPI) a rendu public, en début de semaine, un mandat d’arrêt international qui a été lancé quatre ans auparavant contre Al Touhami Khaled, un ancien haut responsable de la sécurité intérieure libyenne sous les ordres de Mouammar Khadafi.
Accusé de crimes contre l’Humanité et de crimes de guerre, Al Touhami avait fait l’objet d’un mandat d’arrêt international en 2013. La Cour de la Haye avait cherché à arrêter ce qu’elle considère comme l’un des principaux responsables de la répression,qui a eu lieu entre février et août 2011, pour tenter d’étouffer la révolte contre le régime de Kadhafi.
Al Touhami Khaled avait été arrêté en 2012 au Caire, mais il avait été relâché peu de temps après faute d’un mandat d’arrêt. Afin donc de le mettre sous les verrous, la CPI a, en 2013, entamé une série de mesures pour le retrouver. Pourtant, cet ancien chef de la sécurité intérieure de Kadhafi reste introuvable. C’est pour cette raison que la CPI a voulu reclasser ce mandat d’arrêt international.
D’après Fadi Al Abdallah, porte-parole de la CPI, « Le procureur a considéré que la reclassification du mandat d’arrêt comme public pourrait faciliter l’arrestation et la remise de M. Al Touhami Ahmed ». Cette décision a été saluée notamment par le gouvernement libyen de Fayez Al Sarraj qui, malgré sa reconnaissance par l’ONU, peine à étendre son autorité sur le reste de pays.