Après plusieurs mois de calme relatif dans la vaste région du Darfour (Ouest), des combats ont de nouveau éclaté ces deux dernières semaines entre des membres de l’Armée de Libération du Soudan et les forces gouvernementales.
Ces incidents, bien que de faible intensité, représentent une sérieuse entrave aux efforts de la communauté internationale pour mettre fin à ce conflit. Plusieurs hauts dignitaires soudanais ainsi que des médiateurs internationaux étaient d’ailleurs présents à Khartoum, la semaine passée, pour discuter de l’avancée des négociations de paix.
Chacun des deux camps rejette la faute sur l’autre. Ils s’accusent mutuellement d’avoir repris les combats alors que pendant plusieurs mois, aucun incident n’avait été signalé.
La situation a toutefois été rapidement prise en main par la communauté internationale qui cherche à rétablir de nouveau un cessez le feu afin de poursuivre les négociations de paix. Le but étant de protéger au maximum les populations locales, premières victimes des violences.
Le Haut Commissariat aux Réfugiés (HCR) a été le principal acteur de l’accord signé le 31 mai dernier entre le Tchad et le Soudan et qui vise à faciliter la circulation des réfugiés du Darfour entre les deux pays.
Les conséquences de la guerre civile qui a longtemps sévi dans cette région, a en effet poussé plusieurs centaines de milliers de personnes à chercher refuge au Tchad voisin. Maintenant que les combats ont diminué, de nombreux réfugiés envisagent de rentrer au pays.