La population mondiale devrait augmenter d’un tiers d’ici 2050, une croissance qui sera principalement tirée par l’Afrique où la population atteindra 2,5 milliards malgré un taux de mortalité des plus élevés de la planète.
Selon un rapport publié mercredi par l’Institut français d’Etudes démographiques (Ined), la population mondiale devrait passer de 7,5 milliards d’habitant actuellement à quelque 10 milliards d’ici 2050. Les projections de l’Ined se basent sur une analyse du scénario moyen de la croissance démographique mondiale.
Ces statistiques prédictives affichent pour l’an 2100 un chiffre encore plus important : 12 milliards d’individus vivront sur terre. Sur ces 12 milliards, quatre seront africains. Alors qu’un Homme sur six vit aujourd’hui en Afrique, plus d’un sur trois y vivra dans moins d’un siècle.
Les raisons de cette croissance soutenue en Afrique trouvent leur source dans le taux de fécondité des femmes, qui est parmi les plus élevés du monde. En effet, en 2017, chaque femme africaine met au monde en moyenne 4,5 enfants.
Même si ce taux aura tendance à baisser légèrement durant les prochaines décennies, l’Afrique va petit à petit prendre la tête de la croissance démographique mondiale.
Au niveau mondial, cette augmentation de la population devrait constituer un défi majeur pour la planète, tant au niveau écologique que nutritif.