84 millions d’électeurs sont appelés aux urnes ce samedi 23 février, pour l’élection présidentielle.
Cette élection a été reportée d’une semaine pour «raisons logistiques», selon la Commission électorale indépendante (INEC).
En plus de ce vote, les 360 sièges de la Chambre des représentants et les 109 du Sénat doivent également être renouvelés.
Plusieurs milliers de candidats se sont présentés aux différents scrutins mais le véritable duel se déroule entre le président Buhari du Congrès des progressistes (APC) et son adversaire du Parti populaire démocratique (PDP) Atiku Abubakar qui se disputent la magistrature suprême.
Muhammadu Buhari, 76 ans, épaulé par son vice-président Yemi Osinbajo, demande aux électeurs un second mandat pour terminer les deux chantiers prioritaires de son gouvernement, sur lesquels il avait été déjà élu en 2015: en finir définitivement avec l’insurrection terroriste de Boko Haram et avec la corruption endémique du pays.
Face à lui, Atiku Abubakar, 72 ans, ancien vice-président (1999-2007) et richissime hommes d’affaires, aidé par Peter Obi, pourrait faire figure de sauveur potentiel dans les milieux économiques, malgré un passé entaché par de nombreuses allégations de conflits d’intérêts et de détournements de fonds.