Au moins 28 civils ont été abattus dans la nuit de samedi à dimanche par des présumés combattants des ADF, groupe armé ougandais, dans la province du Nord Kivu à l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Le Centre d’Etude pour la Promotion de la Paix, la Démocratie et les Droits de l’Homme (Cepadho) avait fait état dimanche de 22 morts.
Cette tuerie a eu lieu dans les villages de Ndombi et Baoba dans le groupement Bambuba-Kisiki, à Beni. Jusuqu’au dimanche soir, 22 morts ont été formellement identifiés par l’équipe déployée dans la zone. Certaines sources de la société civile évoquent 26 morts. « Le travail de fouille et de levée des corps se poursuivra ce lundi » a affirmé le vice-président de Cepadho.
Ces assassinats sont intervenus après la conquête par les Forces armées de la RDC de Kazarogo, un bastion ADF situé à quelques kilomètres à l’est de la localité de May-Moya, au nord de la ville d’Oicha en territoire de Beni.
Le 14 décembre, six peronnes ont été tuées dans un assaut contre la ville de Beni dans le nord-est de la République démocratique du Congo, où l’armée a installé son état-major pour lutter contre les groupes armés, ont indiqué samedi le parquet militaire et des témoins.
Depuis le lancement le 30 octobre des opérations militaires contre leurs fiefs, les présumés combattants des ADF, installés depuis 1995 dans l’est de la RD Congo pour mener des attaques contre Kampala, ont tué plus de 150 civils.