Au moins 13 civils et combattants ont été tués mercredi dans de nouveaux affrontements au nord de la Centrafrique, selon l’ONU.
Depuis huit jours, des combats opposent à Ndélé, chef-lieu de la préfecture de Bamingui-Bangoran, des factions d’un même groupe armé, le Front Populaire pour la Renaissance de la Centrafrique (FPRC), l’un des principaux groupes rebelles parmi les nombreuses milices qui se partagent les deux tiers de ce pays d’Afrique centrale parmi les plus pauvres du monde.
Ce groupe rassemble plusieurs ethnies, dont deux, rounga et goula, s’affrontent désormais pour le contrôle des territoires et des ressources.
« Les combats d’hier matin », qui ont duré trois heures, « sont consécutifs à une attaque menée dans la ville par la faction goula du FPRC », a précisé une source onusienne.
Les Casques bleus de la force de maintien de la paix de la Minusca ont intensifié les patrouilles, a assuré le responsable onusien.
Un accord de paix signé il y a un an par 14 groupes rebelles et le gouvernement a permis une baisse des violences dans ce pays ravagé par une guerre civile depuis 7 ans.