Mohamad Gnounou, porte-parole des forces du Gouvernement d’union nationale (GNA), basé à Tripoli et reconnu par l’ONU, a accusé les troupes du maréchal Khalifa Haftar de tenter des percées à Ain Zara, dans la banlieue sud de la capitale est al-Hira, plus au sud-ouest.
« Nos forces (…) ont riposté », a-t-il dit dans un communiqué, faisant état d’un civil tué et de deux autres blessés à Ain Zara.
Dans l’autre camp, Ahmad al-Mesmari, porte-parole du maréchal Haftar, l’homme fort de l’Est libyen, affirme, lui, que les pro-GNA ont violé la trêve.
« Les milices terroristes violent la trêve dans la région d’al-Hira, au sud de Tripoli et bombardent nos positions », a-t-il écrit dans un bref communiqué.
Les deux belligérants avaient annoncé samedi un couvre-feu nocturne alors que les combats se poursuivaient au sud de la capitale libyenne.
Dans un communiqué à New York, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, s’est félicité de « réponses positives » par le GNA et les forces du maréchal Khalifa Haftar, « respectivement les 18 et 21 mars aux appels en faveur d’une pause humanitaire pour arrêter les combats ».
« Il espère qu’elles se traduiront par une cessation des hostilités immédiate et inconditionnelle » puis « un cessez-le-feu durable », précise ce communiqué.
Cinq femmes ont été tuées mercredi et cinq autres civils blessés dans des bombardements attribués par le GNA et par l’ONU aux forces du maréchal Haftar.